Voici André Bouffigny qui a participé aux fouilles qui ont permis de mettre au jour ce trésor préhistorique: des pêcheries datant de 2000ans avant Jésus Christ.
André passionné par ces pêcheries, a conduit bénévolement en 2008 et 2009 des visites commentées de ce site faisant partager sa passion à près de 200 personnes.
Quelques pêcheries sont encore en fonctionnement actuellement à Saint Pair et à Hauteville. Pour en comprendre la structure et le fonctionnement, cliquer ici
André passionné par ces pêcheries, a conduit bénévolement en 2008 et 2009 des visites commentées de ce site faisant partager sa passion à près de 200 personnes.
Quelques pêcheries sont encore en fonctionnement actuellement à Saint Pair et à Hauteville. Pour en comprendre la structure et le fonctionnement, cliquer ici
Presque tous les jours, à marée basse, il parcourait la grève en quête de nouvelles trouvailles.
Il nous expliquait qu'un reste de pieu ou autre objet non visible aujourd'hui, le serait peut-être demain. Il nous montrait sur le sable les empreintes de pas d'hommes, nos ancêtres qui pêchaient ici il y a 4000ans et de leurs bovins qui les aidaient à transporter les pieux nécessaires à la construction des pêcheries.
Il nous expliquait qu'un reste de pieu ou autre objet non visible aujourd'hui, le serait peut-être demain. Il nous montrait sur le sable les empreintes de pas d'hommes, nos ancêtres qui pêchaient ici il y a 4000ans et de leurs bovins qui les aidaient à transporter les pieux nécessaires à la construction des pêcheries.
Fin août 2009, le mer qui avait protégé les pêcheries pendant 4000ans, qui nous les avait révélées entre 2002 et 2009, les a à nouveau protégées par un ensablement progressif.
André, qui avait su nous les faire découvrir, nous a quitté au mois de novembre. C'est la très triste fin d'une belle histoire.
André, qui avait su nous les faire découvrir, nous a quitté au mois de novembre. C'est la très triste fin d'une belle histoire.
« En arrivant à St jean-le-Thomas j’ai été immédiatement séduit par la qualité de la lumière. C’était pendant la période du Carnaval et la petite charmante ville se parait déjà de mimosas en fleur.
Mais c’est surtout la vue magnifique sur la Baie du Mont-Saint Michel et cette lumière si particulière qui m'ont inspiré.
Quel étonnement quand j’ai appris l’existence de ces simples bâtons en bois des pêcheries, et comment ils ont pu tenir pendant 4000 mille ans enfouis dans le sable et la vase !
Cette immense surface de vase qui, à marée basse, crée des reflets argentées dans l’horizon et donne le vertige de l’infini. ». Rui Moreira Bruxelles, le 6 décembre 2009
Mais c’est surtout la vue magnifique sur la Baie du Mont-Saint Michel et cette lumière si particulière qui m'ont inspiré.
Quel étonnement quand j’ai appris l’existence de ces simples bâtons en bois des pêcheries, et comment ils ont pu tenir pendant 4000 mille ans enfouis dans le sable et la vase !
Cette immense surface de vase qui, à marée basse, crée des reflets argentées dans l’horizon et donne le vertige de l’infini. ». Rui Moreira Bruxelles, le 6 décembre 2009
Chaque bâton fin signale la présence en profondeur d'un gros pieu constitutif de la pêcherie.
Celle-ci était en effet formée de gros pieux enfoncés de près de 1,50m dans le sol et qui dépassaient d'autant.
Sur les 3 photos suivantes, vous ne voyez que les bâtons fins, puis ensuite les pieux eux-mêmes.
Ces pieux parallèles étaient consolidés par des pieux obliques qui donnaient de la solidité à l'ensemble.
Celle-ci était en effet formée de gros pieux enfoncés de près de 1,50m dans le sol et qui dépassaient d'autant.
Sur les 3 photos suivantes, vous ne voyez que les bâtons fins, puis ensuite les pieux eux-mêmes.
Ces pieux parallèles étaient consolidés par des pieux obliques qui donnaient de la solidité à l'ensemble.
Entre les pieux, un entrelacement de branchages et de végétaux: noisetiers, fougères... formaient un mur qui orientait les poissons vers un piège.
L'ensemble de la pêcherie couvrait plusieurs hectares.
Voici l'extrémité de quelques pieux d'origine.
Puis un dernier sur lequel s'est fixée une algue.
Pour en savoir plus sur les fouilles, et consulter un article de Cyrille Billard qui les a supervisées cliquer ici
Pour en savoir plus sur les fouilles, et consulter un article de Cyrille Billard qui les a supervisées cliquer ici
Enfin, vues de la falaise de Champeaux des pêcheries datant du Moyen Age.
Voici une trace de pas humain de nos ancêtres, il y a 4000ans !
et une trace de pied de bovin qui devait être utilisé pour le transport des pieux.
Merci à Rui Moreira pour toutes ces photos.
Voir d'autres photos de Rui Moreira en cliquant ici
Merci à Rui Moreira pour toutes ces photos.
Voir d'autres photos de Rui Moreira en cliquant ici
Présentation rapide de Rui Moreira
Il est né au Mozambique, d’une famille originaire de la vallée du Douro au nord du Portugal. Après ses études à Porto il vient vivre à Bruxelles ou il habite actuellement.
Ses travaux l’ont amené à collaborer à plusieurs reprises avec le CPF Centro Português de Fotografia ( Raia versus Raya, projet sur la région frontalière Portugal-Espagne ), le journal Le Soir, l’agence Belga (reportages d’actualité), l’ International Yehudi Menuhin Foundation (spectacle MUSE), la Maison du Conte (portraits d’anciens mineurs Maghrébins) et l’OPT l’Office pour le Tourisme Wallonie Bruxelles.
Ses expositions sont saluées avec enthousiasme : …un sens aigu du photojournalisme…Jean-Frédéric Hanssens (Le Soir), Nous avons eu un coup de cœur pour l’humanité du sujet et l’élégance, la sobriété des photos…Joëlle Keppenne, directrice du Théâtre Marni
Il est né au Mozambique, d’une famille originaire de la vallée du Douro au nord du Portugal. Après ses études à Porto il vient vivre à Bruxelles ou il habite actuellement.
Ses travaux l’ont amené à collaborer à plusieurs reprises avec le CPF Centro Português de Fotografia ( Raia versus Raya, projet sur la région frontalière Portugal-Espagne ), le journal Le Soir, l’agence Belga (reportages d’actualité), l’ International Yehudi Menuhin Foundation (spectacle MUSE), la Maison du Conte (portraits d’anciens mineurs Maghrébins) et l’OPT l’Office pour le Tourisme Wallonie Bruxelles.
Ses expositions sont saluées avec enthousiasme : …un sens aigu du photojournalisme…Jean-Frédéric Hanssens (Le Soir), Nous avons eu un coup de cœur pour l’humanité du sujet et l’élégance, la sobriété des photos…Joëlle Keppenne, directrice du Théâtre Marni
Texte et mise en ligne : Roberte Nourrigat
Lu 2006 fois
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