Eglise de Champcey
Bâtie au XII siècle sur une butte au milieu d'un paysage verdoyant, elle est entourée d'un espace fleuri qui s'ouvre par un joli portail.
Elle se nomme église de l’Assomption.
Le porche est à l’ouest de l’église. Ce vestibule ou narthex se démarque des porches sud des églises voisines de Ronthon Saint -Jean-le-Thomas, Dragey ou Genêts.
Eglise de Ronthon
Comme la plupart de nos églises, elle présente une tour élancée, couronnée par un toit à bâtière c'est à dire à double pente bien visible de profil, comme de face.
En faisant le tour de l'église, on voit les cicatrices du passé :une petite fenêtre du XIIème qui a été murée, ainsi qu’une fenêtre gothique du XIVème.
En faisant le tour de l'église, on voit les cicatrices du passé :une petite fenêtre du XIIème qui a été murée, ainsi qu’une fenêtre gothique du XIVème.
La nef allongée, sans transept présente des bancs de bois prolongés par de très originaux strapontins. On voit sur la photo au premier plan ces strapontins qui ont été tirés hors de leur cachette tandis qu'au fond à droite ils sont invisibles car poussés sous les bancs.
A l'entrée de l'église, se trouvent les fonds baptismaux à double cuve de granite et couvercle de bois. L'une contenait l'eau bénite, tandis que le bébé était maintenu au dessus de l'autre cuve qui permettait l'écoulement de l'eau qui avait aspergé le bébé.
Le retable est orné de deux statues: une Vierge à l'enfant et Saint Joseph. Le tableau sur bois au centre du retable représente l'Assomption de la Vierge. Véritable Ascension de Marie, l’Assomption associe la mère de Jésus au triomphe de son Fils, dont le corps n’est pas soumis à la corruption. Dans la langue d’aujourd’hui, le mot évoque l’acceptation de sa condition et de ses choix. La fête chrétienne offre alors le versant lumineux de la condition humaine divinisée.
Saint Gilles et sa biche
Saint Gilles et sa biche
(Aegidius), Gilles, né à Athènes, de lignée royale, fut, dès son enfance, instruit dans les belles lettres.
Depuis longtemps, on a recueilli et développé des récits merveilleux, édifiants et miraculeux autour de Saint Gilles.
Un jour qu'il se rendait à l’église, Saint Gilles donna sa tunique à un malade gisant sur la place et demandant l’aumône : le malade s'en revêtit et fut aussitôt guéri. Après quoi, son père et sa mère étant morts dans le Seigneur, il fit J.-C, héritier de son patrimoine.
Une fois, en revenant de l’église, il rencontra un homme qui avait été mordu par un serpent. Saint Gilles alla au-devant de lui, fit une prière et expulsa le venin.
Il y avait dans l’église un démoniaque qui troublait les fidèles par ses clameurs, saint Gilles chassa le démon et rendit cet homme à la santé.
Or, comme le saint redoutait le danger de la faveur humaine, il s'en alla en cachette sur le rivage de la mer, où ayant vu des matelots luttant contre la tempête, il fit une prière et calma les flots. réclamant leurs prières, et s'endormit heureusement dans le Seigneur. Beaucoup de personnes assurèrent avoir entendu les choeurs des anges qui portaient son âme au ciel.
Il vécut vers l’an 700 du Seigneur… ]i(voir suite de l’histoire - Bibliographie : plaquette de Delphine Marlier : « L’église Notre-Dame de Champcey »
(Aegidius), Gilles, né à Athènes, de lignée royale, fut, dès son enfance, instruit dans les belles lettres.
Depuis longtemps, on a recueilli et développé des récits merveilleux, édifiants et miraculeux autour de Saint Gilles.
Un jour qu'il se rendait à l’église, Saint Gilles donna sa tunique à un malade gisant sur la place et demandant l’aumône : le malade s'en revêtit et fut aussitôt guéri. Après quoi, son père et sa mère étant morts dans le Seigneur, il fit J.-C, héritier de son patrimoine.
Une fois, en revenant de l’église, il rencontra un homme qui avait été mordu par un serpent. Saint Gilles alla au-devant de lui, fit une prière et expulsa le venin.
Il y avait dans l’église un démoniaque qui troublait les fidèles par ses clameurs, saint Gilles chassa le démon et rendit cet homme à la santé.
Or, comme le saint redoutait le danger de la faveur humaine, il s'en alla en cachette sur le rivage de la mer, où ayant vu des matelots luttant contre la tempête, il fit une prière et calma les flots. réclamant leurs prières, et s'endormit heureusement dans le Seigneur. Beaucoup de personnes assurèrent avoir entendu les choeurs des anges qui portaient son âme au ciel.
Il vécut vers l’an 700 du Seigneur… ]i(voir suite de l’histoire - Bibliographie : plaquette de Delphine Marlier : « L’église Notre-Dame de Champcey »
Buste reliquaire
Très originaux: deux bustes reliquaires : St Gaud et St Marcouf. (visibles seulement lors de visites guidées; une visite organisée par le syndicat d'initiative, commentée par Louis Malle a eu lieu en août 2009 en présence de M. le Maire de Champcey; de jolies photos ont été faites par M. Eric Lulé qui nous a autorisé à les faire figurer sur notre site. Merci à tous!)
Saint Gaud. La prière à St Gaud « Voilà déjà les pèlerins, long cortège en terre des saints, proclamant à tous les échos « St Gaud propice à tous les maux ».
La relique de St Gaud : en 1664, les reliques de St Gaud furent exhumées à St Pair. La cérémonie déplaça deux mille personnes dont Mme d’Estouteville, patronne de Champcey. Celle-ci obtint pour sa paroisse un os du pied droit qui fut exposé aux yeux de tous, avec l’accord de l’évêque d’Avranches.
Cette relique fut égarée à la Révolution de 1789. Mais une autre relique de St Gaud fut obtenue par le curé Leconte. Celle-ci se trouve dans le buste de St Gaud
St Marcouf : la mémoire de ce saint, né à Bayeux au VIème siècle, a retenu qu’il fut un évangélisateur du diocèse et qu’il donna aux pauvres son très grand héritage. Ses reliques furent dispersées pour qu’elles ne tombent pas entre les mains des Barbares.
Saint Gaud. La prière à St Gaud « Voilà déjà les pèlerins, long cortège en terre des saints, proclamant à tous les échos « St Gaud propice à tous les maux ».
La relique de St Gaud : en 1664, les reliques de St Gaud furent exhumées à St Pair. La cérémonie déplaça deux mille personnes dont Mme d’Estouteville, patronne de Champcey. Celle-ci obtint pour sa paroisse un os du pied droit qui fut exposé aux yeux de tous, avec l’accord de l’évêque d’Avranches.
Cette relique fut égarée à la Révolution de 1789. Mais une autre relique de St Gaud fut obtenue par le curé Leconte. Celle-ci se trouve dans le buste de St Gaud
St Marcouf : la mémoire de ce saint, né à Bayeux au VIème siècle, a retenu qu’il fut un évangélisateur du diocèse et qu’il donna aux pauvres son très grand héritage. Ses reliques furent dispersées pour qu’elles ne tombent pas entre les mains des Barbares.
Fontaine Saint Gilles en travaux en 2009
A quelques mètres en contrebas de l'église, à droite, se trouve la Fontaine Saint Gilles, du nom du saint guérisseur dont la statue se trouve dans l'église.
Fontaine St Gilles en 2013
Texte : Louis Malle et Roberte Nourrigat
Photos : Eric Lullé :
Courriel : eric.lulé@orange.fr
Mise en ligne : Roberte Nourrigat